Les coupeurs de glace occupaient une place importante jusque dans les années cinquante dans la vie du village de Sainte-Rose. On comptait jusqu'à trois compagnies différentes se partageant cette besogne: une installée un peu à l'ouest du village, une seconde tout près du pont Plessis-Bélair et une dernière avait pignon sur rue à l'emplacement de l'actuelle marina Venise, tout au bout de la rue de Venise, passé la voie ferrée. Le cinéaste Gilles Blais a bien décrit cette tâche dans son film «Les coupeurs de glace de Ste-Rose» disponible dans toutes les bibliothèques de Laval.
Livraison en voitures tractées par des chevaux de la glace dans le village de Sainte-RoseCoupeurs de glace de Sainte-Rose sur la rivière des Mille-Îles.
Prélude  ●
 
Les maisons  ●
 
Rêverie ●
 
Les jardins de l'ange  ●
 
La rivière  ●
 
Quai de gare  ●
 
Métamorphoses  ●
 
Joindre l'auteur ●
Sur la rivière gelée, des sapins sont plantés pour baliser des zones réservées à la pratique de certains sports de plein air.Des canots colorés prêts à partir à la découverte des méandres de la rivière.Base de départ des excursions en canots au Centre d‘Interprétation de la rivière des Mille-Îles.On peut louer de jolis canots au Centre d‘interprétation de la rivière des Mille Îles, au centre du village.Près de l‘église du village de Sainte-Rose, des pêcheurs s‘adonnent à leur passe-temps préféré dans un décor enchanteur.Quelques canards se reposent près de la rive.On peut apercevoir au loin le pont de la voie ferrée traversant la rivière.La faune aquatique de la rivière compte un grand nombre d‘oiseaux, de reptiles ainsi qu‘une grande variété de poissons.Luxe, calme et volupté...La rivière et ses îles en face de Sainte-Rose.Quelques-unes des îles de la rivière des Mille-Îles. (Auteur inconnu).
La rivière des Mille-Îles aujourd'hui
Cette vue aérienne montre bien l‘aspect romantique de la rivière des Mille-Îles. Le village de Sainte-Rose se trouve sur la rive droite de la rivière, entre le pont routier et le pont de la voie ferrée, au centre de la photo. (Auteur inconnu).Vue aérienne d‘une partie du village de Sainte-Rose-de-Lima. En haut à droite,de l‘autre côté de la voie ferrée, la marina VeniseLa carcasse d‘un petit avion tombé sur la "Plage des baigneurs" attire les curieux.L‘entrée du pont payant Plessis-Bélair reliant Sainte-Rose à Rosemere.
La rivière des Mille-Îles
Il existait, dans les années 1910 à 1950, des constructions un peu particulières sur la plage de Sainte-Rose. En effet, on rencontrait à cette époque des petites cabanes que l'on rejoignait à l'aide d'une longue passerelle et qui permettaient aux baigneurs de se baigner en petits groupes, à l'abri des regards indiscrets.
 
À l'intérieur de ces bains, une échelle en bois ou en fer permettait de descendre dans l'eau de la rivière à la hauteur désirée...
À l‘intérieur d‘un bain privé. Ici, les baigneurs pouvaient se baigner en toute intimité.Les bains particuliers "Juliette" sur la plage de Sainte-Rose, vers 1950.Sur la plage, au loin le kiosque à musique et les bains particuliers en bois.La "Plage des baigneurs" très fréquentée entre 1920 et 1950.Le club d‘aviron de Sainte-Rose accueillait chaque été une clientèle de sportifs venant d‘aussi loin que les États-Unis pour participer aux diverses compétitions régionales.La partie la plus à l‘est du club d‘aviron de Sainte-Rose. Sur le pont traversant la rivière, des spectateurs se regroupent pour assister aux régates régionales.On peut apercevoir ici encore le pont de bois reliant Sainte-Rose à Rosemère sur la rive nord de la Rivière des Mille-Îles.La plage de Sainte-Rose avec ses vacanciers.La Rivière des Mille-Îles dans les années 30. Au loin, le pont en bois reliant les rives de Sainte-Rose à celles de Rosemère.
Parsemée d'îles souvent cachées dans d'innombrables méandres, la Rivière des Mille-Îles est l'un des plus romantiques cours d'eau du Québec. Les pieds dans l'eau de cette bucolique rivière, le village de Sainte-Rose-de-Lima, au nord de l'Île Jésus, entoure sa jolie église en pierre aux deux clochers ancestraux et allonge ses bras jusqu'à la petite Marina Venise, de l'autre côté de la voie ferrée qu'empruntait à l'époque le p'tit train du Nord qui reliait Montréal à Mont-Laurier.
 
Après l'époque de la colonisation menée par le Curé Labelle, ce fut au tour des plaisanciers de Montréal d'emprunter cette voie ferrée pour venir passer d'agréables moments sur les plages de Sainte-Rose et de Rosemère, le village d'en face. À une certaine époque, on dit que la population de Sainte-Rose quintuplait en été. Ces visiteurs logeaient dans l'une des réputées auberges du centre du village mais aussi, nombreux étaient les habitants qui louaient une partie de leur maison ou chalet afin d'accueillir cette colorée faune estivale venue chez eux goûter à cette nature diversifiée et des plus romantiques.